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470 associations et collectifs citoyens interpellent le gouvernement et ont décidé de s’organiser pour que leurs constats, leurs demandes et leurs propositions soient entendus:
Les pouvoirs publics continuent de mener une politique qui fragilise et aggrave la situation des étrangers. La chasse aux migrants, même mineurs, continue dans les Alpes Maritimes comme dans les Hautes Alpes, près de Calais et partout en France, tandis que se succèdent les condamnations de citoyens dont le seul "crime" est d'être venus en aide à des migrants dans la détresse. Dans une circulaire du 20 novembre le ministre de l’intérieur donne des consignes très fermes à ses préfets pour « éloigner » les étrangers en situation irrégulière, c’est-à-dire ceux auxquels on refuse tous les jours de donner l’asile.
En France, plus de 70% de ces migrants, fuyant la guerre, les persécutions et la misère, se voient refuser l'accès au statut de réfugiés !
Début septembre, le Président Macron a annoncé la préparation et le débat prochain d’un projet de loi « sur l’immigration », dont les maîtres-mots devraient être la sélection accrue entre « bons » et « mauvais » migrants, l’accélération des reconduites aux frontières des migrants , et le renforcement de la politique de contrôle migratoire, y compris en opérant directement en Libye, au Tchad ou au Niger.
A Aix et dans le Pays d'Aix, face aux carences de l’État, des centaines de citoyennes et citoyens (plus de 400) et une trentaine d'associations, réunies dans le collectif Agir, ont accueilli, accompagné, hébergé 110 demandeurs d'asile.
A l'occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, ces citoyens et ces associations organisent une lecture de poèmes en bas du Cours Mirabeau, de 11 à 17h, et un rassemblement à 17 h au même endroit, pour réclamer une autre politique migratoire, humaine et respectueuse du droit d'asile, en particulier pour :
Un accueil digne des migrants et un octroi plus large du statut de réfugié
La mise à l’abri de tous les enfants non accompagnés
La fin des violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés
L’abandon des poursuites contre les citoyens solidaires.