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et rappelé l'importance de la « souveraineté alimentaire ». Mais la souveraineté alimentaire s'est souvent retrouvée alliée à un nationalisme aux frontières fermées.
Pourtant, la Via Campesina, à l’origine de cette notion dès 1996, le rappelle :« La souveraineté alimentaire ne s’oppose pas aux échanges mais à la priorité donnée aux exportations : elle permet de garantir aux populations la sécurité alimentaire, tout en échangeant avec d’autres régions des productions spécifiques qui font la diversité de notre planète. »
« la souveraineté alimentaire désigne le droit des populations, de leurs pays ou union à définir leur politique agricole et alimentaire, sans dumping vis-à-vis des pays tiers ». Il ne s’agit donc pas seulement pour un pays de donner la priorité à une production intérieure qui serait dédiée à assurer la sécurité alimentaire de sa population, mais aussi que cette production dont une partie serait éventuellement exportée ne fragilise pas les systèmes agricoles et alimentaires d’autres pays.
Dans le cadre de la campagne « la souveraineté alimentaire ça se cultive ensemble », du Nicaragua, de Colombie, du Liban et d’ailleurs nos partenaires témoignent des dommages d'un système libéral qui créent et renforcent les inégalités partout dans le monde et des alternatives existantes. Prenez 10mn pour les écouter, ça fait vraiment du bien!