Boutique de commerce équitable
Le café est la première matière première agricole échangée au monde et la seconde matière première après le pétrole. Son prix est particulièrement volatile et fait l’objet d’intenses spéculations : 25 millions de personnes ont leur niveau de vie directement impacté par ces spéculations
Considérant une inflation moyenne en dollars de 2 % par an, la cotation à la bourse de New York à 97 $ par sac équivalait à la cotation des années 2002 et 2003, au plus fort de la crise, bien en-dessous des coûts de production. La légère surproduction en 2017, ne peut, à elle seule, expliquer une baisse drastique des prix. Le léger décalage entre offre et demande intervient en effet après 3 années de marché déficitaire (2014-2017). Les stocks sont au plus bas. La remontée des prix depuis la fin du mois pourrait être mise en rapport avec la demande croissante en Asie mais aussi en réaction aux élections brésiliennes. Le café fait clairement l’objet de phénomènes spéculatifs.
Le concept de commerce équitable propose un modèle alternatif et met en place un prix minimum garanti dans le temps pour protéger les producteurs de la volatilité des prix et un engagement dans la durée.
Un prix rémunérateur. Qui s’engage sur des seuils minimum rémunérateurs, tenant compte des coûts de production et de l’inflation.
Un prix stable pour construire de façon durable des agro-forêts, réserves de biodiversité et de matière organique, seule manière d’assurer la culture du café face au changement climatique.
Des producteurs organisés en coopérative démocratique, portant un projet collectif et qui exporte directement sans passer par des intermédiaires.